Quand je rencontre Hélène à l’occasion d’une soirée d’amis communs, je ne sais pas encore que je vais, « à mon humble niveau », contribuer à faire évoluer sa vie !

Au fur et à mesure que j’explique à Hélène quel est mon métier, je la vois de plus en plus happée par ce qu’elle entend !

Et pour cause !! Hélène a une phobie ! Celle du dentiste !

Après un échange de carte de visite, Hélène me rappelle deux jours plus tard et nous commençons un accompagnement de sophrologie qui va durer 12 séances.

Pendant 3 mois, nous allons nous voir une fois par semaine, pendant 1 heure.

La suite ? Après 3 mois, Hélène a réussi à décrocher son téléphone pour prendre rendez-vous, et elle a commencé un suivi pour avoir un sourire de star !

Elle va toutes les semaines en rendez-vous et peine à y croire !

Voici son histoire :

Hélène a 60 ans, est à la retraite depuis 1 an après une carrière consacrée à un merveilleux métier, celui de sage-femme.

Quand je lui demande depuis quand elle souffre de cette phobie, Hélène me répond :

« Depuis toujours ! Je pense que j’ai toujours eu peur d’aller chez le dentiste. Du plus loin que je me rappelle !  Ma phobie a débuté suite à une séance où j’étais allé pour me faire soigner une dent, j’avais 8 ans environ. On m’a arraché cette dent, j’étais avec maman, elle m’accompagnait, j’étais en confiance et j’ai eu mal. Cela a été le point de départ de ma phobie. Depuis, même au lycée, j’avais cette phobie installée, toujours présente en moi ».

Avant de commencer notre accompagnement, connaissiez-vous la sophrologie ?

« Oui, par ma profession, nous utilisions la sophrologie pour les préparations à l’accouchement. Les exercices de respiration étaient particulièrement efficaces pour les patientes, pour les détendre.  Mais je n’avais jamais pratiqué à titre personnel ».

Dans quel état d’esprit étiez-vous avant de commencer cet accompagnement ?

« Je voulais essayer quelque chose pour dépasser cette phobie en sachant qu’il fallait que je dépasse cette peur tellement tenace, cela faisait trop longtemps que j’attendais. Ce n’était plus raisonnable. J’avoue que j’ai commencé sans vraiment y croire. J’ai vraiment commencé la sophrologie en mode « expérimental »

J’avoue que sans trop y croire, j’ai eu un bon contact avec vous et cela m’a mise en confiance.

Si on se souvient de la première séance, vous rappelez-vous l’état d’esprit dans lequel vous vous trouviez ?

« J’ai le souvenir d’un souvenir très agréable parce que, outre mon objectif, je profitais d’une heure pour moi, j’en sortais apaisée et positive »

« J’étais contente de venir chaque semaine. »

Vous souvenez-vous d’émotions particulières au fil des séances ?

« C’était à chaque fois des émotions positives, cela ne m’a jamais fait remonter des sensations désagréables ou négatives. Je prenais plaisir à vivre le relâchement et la détente, j’étais apaisée »

Y a-t-il eu une séance ou une technique qui vous a particulièrement marquée pendant notre accompagnement ?

« Oui ! Je me souviens de ces séances particulières pendant lesquelles je devais vivre les moments où j’allais chez le dentiste.

(Le protocole de phobie a une particularité. Elle consiste à réaliser une étape capitale pendant laquelle nous arrivons à faire visualiser au pratiquant sa phobie pour qu’il arrive à la vivre. Pour cela, nous installons sur les premières séances une visualisation qui va permettre de « partir » dans un lieu serein, calme et rassurant, vers lequel le pratiquant partira pour arriver à dépasser sa phobie. Pour Hélène, ce lier refuge était sa plage bretonne)

« Pour aller sur ma plage, je n’avais aucun souci ! J’y allais directement ! »

« Mais revivre la préparation de la séance, mettre mon manteau, fermer la porte de l’appartement, c’était quand même marquant et c’est vraiment ce qui m’a aidé parce que quand j’y étais pour de vrai, réellement j’étais comme dans un état second, comme si je revivais une scène déjà vécue ! C’était comme un dédoublement qui m’a aidé« .

Vous rappelez-vous comment vous êtes-vous sentie la toute première fois où nous avons fait la visualisation de la séance chez le dentiste ?

« Oh je ne me suis pas bien sentie du tout ! J’ai levé ma main avant même d’avoir vu la visualisation d’être chez le dentiste ! Mais à la fin de la séance, curieusement, j’étais détendue !

Avez-vous noté des changements notables dans la gestion de votre phobie ?

« De fait oui, car j’ai réussi à y aller ! Nous avions validé un plan d’action pour prendre rendez-vous, ce que j’ai fait. J’ai réussi à agir, à débloquer la situation. J’ai fixé concrètement une action et je me suis sentie fière. C’était un contrat avec moi-même que vous avez réussi à m’amener à acter. »

Au fil des séances, le fait d’évoquer votre phobie du dentiste a-t-il évolué au niveau de vos ressentis ?

« Oui, énormément ! Au début, quand je vous parlais de ma phobie, j’avais le ventre qui se serrait, ma respiration s’affolait.

Au fur et à mesure mes réactions physiques négatives ont diminué »

Vous rappelez-vous le premier rendez-vous chez le dentiste ?

« Oui ! Le matin, j’ai refait les exercices de relaxation, et j’ai réussi à honorer mon rendez-vous !

Je me sentais comme dédoublée ! Mon curseur d’inconfort était baissé. Je ressentais un peu de peur mais me sentais capable d’avancer. Je me suis réfugiée deux ou trois fois sur ma plage. Dès que je sentais la peur revenir, je partais sur ma plage, et cela marchait, je me sentais mieux !

Si je dois donner un score d’inconfort, pendant la séance je note mon curseur d’inconfort à 7 sur 10, et quand je pars sur ma plage, je redescends à 3. »

« Sans hésitation l’exercice des Hémicorps qui me permet de diffuser la détente dans tout mon corps. Le Pompage des épaules et les Eventails qui me permettent de vraiment relâcher les tensions, et enfin le Nauli, cet exercice du ventre qui me permet de dénouer mon abdomen et de me sentir libérée.

Quels exercices de sophrologie vous en semblés le plus utiles, avez-vous le plus aimé, avez-vous intégré dans votre quotidien ?

Et le plus impressionnant c’est qu’une fois que les exercices ont réussi à libérer mes tensions physiques, je me sentais vraiment détendue mentalement, émotionnellement j’étais calme et plutôt apaisée. »

Y a-t-il d’autres sujets sur lesquels la sophrologie pourrait vous aider dans votre quotidien ?

« Comme je vous le disais, je suis à la retraite donc j’utiliserai la sophrologie pour me détendre dans mon quotidien.

En revanche, je vais parler de la sophrologie à un ami qui intervient dans son travail dans des grandes réunions. Il doit prendre la parole en public et cela lui demande beaucoup d’efforts. Il me parle souvent de sa peur avant de commencer. La sophrologie lui permettrait de prendre confiance en lui, à s’exprimer sans stress. »

Dernière question. Que diriez-vous à une personne qui hésite encore à commencer un accompagnement de sophrologie ?

« Je lui dirais déjà que cela marche ! Que je suis le meilleur exemple ! La phobie que j’avais n’était pas anodine ! C’était vraiment ancré ! Dans la vie je vais toujours de l’avant, dans mon métier je devais être pro-active, mais pour le dentiste, je ne pouvais pas ! Et là j’étais bloquée, c’était du lourd ! Et quand bien même cela n’aurait pas marché pour ma phobie, la sophrologie est une source de détente, de recentrage su soi-même, de relaxation, vraiment utile »

Phobies, amélioration de la qualité du sommeil, stress, autant de sujets sur lesquels la sophrologie vous aide à améliorer votre bien-être physique, mental et émotionnel.

On en parle quand vous voulez !